Les adblockers (près de 44% des internautes français en seraient équipés !), les fonctionnalités ITP (l’Intelligent Tracking Prevention est une fonctionnalité par Apple sur son navigateur Safari pour limiter le suivi des utilisateurs à l’aide de cookies. ) et autres méthodes de barrage du tracking bloquent généralement les requêtes depuis un navigateur vers un serveur externe. Ainsi, les données des internautes qui en sont équipés sont majoritairement retenues dans le navigateur et ne sont jamais transmises au serveur de tracking, d’où des données analytiques incomplètes à l’échelle globale.
Dans un modèle Server-Side, comme le navigateur est incapable de repérer une connexion entre deux serveurs distants (votre serveur web et le serveur de tracking) ces systèmes de protection se révèlent inefficaces.
Néanmoins, soyez conscient que ces systèmes peuvent encore bloquer des fonctionnalités Server-Side spécifiques et empêcher la transmission de certaines données. Par exemple, les données envoyées au serveur web peuvent être tronquées et rendre le tracking inefficient. Mais, leur performance face à un dialogue serveur à serveur est tout de même amoindrie.
La fiabilisation des données apportée par le Tracking Server-Side permet également de limiter les écarts constatés entre les données analytiques et les données back-office (comme les ventes ou le chiffre d’affaires), à condition néanmoins d’obtenir le consentement préalable et explicite du visiteur dans le cadre du RGPD.
Attention : on connaît bien le jeu du chat et de la souris… On peut imaginer que les adblockers et les navigateurs corrigeront tôt ou tard le tir pour s’adapter à ce nouveau modèle de tracking.