L’ITP 2.1 impacte désormais 20 à 25% des sessions web. L’impact est non négligeable pour les analystes web mais loin d’être insurmontables à ce jour.
Les conséquences sont plus fâcheuses pour tous les acteurs de la chaîne de valeur publicitaire (annonceurs, régies, éditeurs) qui devront définir des scénarios et audiences spécifiques à Safari.
La question est surtout de savoir si le phénomène risque de s’amplifier et précipiter une bonne fois pour toute le cookie dans la tombe !
A court terme, on voit mal Google appliquer les mêmes principes que l’ITP à Chrome, le navigateur le plus utilisé au monde, tant qu’il n’aura pas trouvé de solutions alternatives au cookie.
Le danger pourrait venir du législateur puisque le règlement ePrivacy, encore en examen au Parlement et au Conseil européen, prévoit de recueillir le consentement des utilisateurs pour l’utilisation des cookies directement et définitivement, totalement ou partiellement à l’ouverture du navigateur, quel qu’il soit, et non plus site par site (comme commence à le faire Firefox). Affaire à suivre…